Les restrictions sanitaires et les pressions à la vaccination semblent arriver à leur terme. Le 14 mars, le pass vaccinal sera levé et le port du masque ne sera plus obligatoire. Cependant, plusieurs mesures subsistent.
Lors de son interview, le Premier ministre Jean Castex a insisté sur le fait que l’application du pass est suspendue mais pas supprimée. Le pass sanitaire est toujours demandé dans les hôpitaux.
En outre, les soignants et les étudiants en santé sont toujours soumis à l’obligation vaccinale. Les soignants qui ont pris la décision de ne pas se vacciner demeurent suspendus, sans salaire ni allocation chômage, et ce, depuis le 15 septembre dernier.
Le masque n’est plus obligatoire, que ce soit pendant les cours, au travail ou dans les lieux clos. Mais il reste présent dans les transports en commun et les lieux de santé.
Les Étudiants Militants Libres et Unis restent donc dans le combat. En effet, notre équipe estime que nous aurons gagné seulement lorsque le personnel soignant bénéficiera d’une liberté vaccinale totale, quand les travailleurs suspendus seront réintégrés, et quand le gouvernement s’attardera sur les effets à long terme de toutes ces mesures mises en place depuis deux ans.
Il est très important pour nous que l’État reconnaisse les séquelles provoquées par ces mesures sanitaires : port du masque chez l’enfant, obligation vaccinale, isolement des étudiants, sans oublier la détresse financière des jeunes.