Vaccination chez les jeunes : les troubles du cycle menstruel, parlons-en

Perturbations du cycle menstruel

Depuis le début de la campagne vaccinale, de nombreuses jeunes femmes se plaignent auprès des professionnels de santé et sur les réseaux sociaux de troubles du cycle menstruel. Parmi les symptômes les plus fréquents on retrouve notamment des règles en retard, plus abondantes et/ou plus douloureuses.

À ce jour, plus de 40 000 troubles du cycle menstruel sont déclarés comme effets indésirables du vaccin.

Ces perturbations sont-elles liées au vaccin ?

Comme l’explique Aline Demolin, naturopathe spécialisée dans la santé des femmes, le cycle menstruel est complexe et peut être perturbé par divers phénomènes.

Un premier phénomène peut être le mécanisme du vaccin en lui-même qui consiste à provoquer une réaction immunitaire se traduisant dans le corps par une réaction pseudo-inflammatoire. Cette réaction pourrait expliquer une partie de ces effets : notamment l’augmentation de la douleur et du syndrome prémenstruel, et des règles plus abondantes. Le pic de fièvre survenant après l’injection peut aussi agir sur le cycle en décalant l’ovulation. 

Un deuxième phénomène à prendre en compte est l’impact du stress sur le cycle. En effet, le stress a un effet inflammatoire. Lorsque l’organisme est en condition de stress, il « privilégie la survie à la fécondité » précise Aline Demolin, ce qui, d’un point de vue hormonal, perturbe le cycle. Ce stress peut venir de l’idée de se faire vacciner, d’un événement dans la vie de la personne… en d’autres termes cela va vraiment dépendre de chacun et de notre état psychologique.

La situation depuis presque 2 ans étant très angoissante et incertaine et ce pour beaucoup d’étudiants, on peut comprendre d’où vient en partie ce stress au quotidien. Tout ce que l’on peut lire ou voir dans les médias, la précarité étudiante, les cours tantôt en distanciel tantôt en présentiel… Tout ceci génère du stress. 

Outre ces deux aspects qui pourraient expliquer en partie les perturbations observées, c’est sans compter les autres que l’on ne connaît pas encore !

Le fait est que l’on manque cruellement de recul. Aucune étude n’a été faite, surtout à grande échelle ou sur le long terme. Certains commencent d’ailleurs à s’interroger sur les potentiels effets à long terme.

Quels effets à long terme ?

Corinne Lalo, reporter spécialisée dans la santé depuis une trentaine d’années est intervenue en décembre 2021 sur TV5MONDE dans l’émission L’invité et s’exprime sur l’effet hormonal de la vaccination sur les ovaires. 

Elle explique :

« Le vaccin anti-covid de Pfizer ou Moderna, selon les textes mêmes fournis par les laboratoires aux agences régulatrices comme l’Agence du médicament européenne, le disent. La protéine Spike produite à partir du vaccin par le corps lui-même doit normalement plus ou moins rester à l’endroit de l’injection du vaccin. Mais, en fait, on la retrouve partout dans les organes. On la retrouve dans le cerveau et on la retrouve dans le foie. On la retrouve également, et c’est là qu’il y a un effet hormonal, dans les ovaires et dans les testicules. Et dans les ovaires, ça a un effet délétère sur la formation des follicules et des ovules. »

À la question de savoir s’il est dangereux de vacciner les enfants, elle répond :

« On est toujours dans un produit qui est expérimental. C’est un produit qui est en phase d’essais cliniques, donc en matière d’essais cliniques, il faut être très, très prudent. Les essais cliniques ne seront finis qu’en 2023. Donc, il faut une extrême prudence avec un produit qui est expérimental. On n’utilise pas dans une vaccination de masse un produit qui est expérimental, ça n’a jamais été fait. C’est aberrant. »

D’autres faits troublants sont mentionnés par exemple en Écosse, dans un article de The Exposé, montrant que les cas de cancers des ovaires sont en hausse depuis le début de la campagne vaccinale, et que le taux de fausse couche aurait augmenté de 82 %. Il est bien précisé qu’il n’a pas été démontré que le vaccin en soit responsable, car aucune étude n’a été réalisée pour montrer que l’injection était sans danger chez les femmes enceintes.

Qu’en pense l’ANSM ?

Dans le rapport de suivi des cas d’effets indésirables des vaccins COVID-19 datant de décembre 2021, les troubles menstruels font partie des « signaux potentiels ou évènements déjà sous surveillance ». Les troubles déclarés sont à ce jour de courte durée et spontanément résolutifs.

Si ces troubles menstruels persistent sur plusieurs cycles ou si les personnes concernées en ressentent le besoin, il est fortement conseillé de consulter un professionnel de santé.

Le rapport précise bien qu’à ce jour, « les données disponibles ne permettent pas de déterminer le lien direct entre le vaccin et la survenue de ces troubles du cycle menstruel ». 

Il est assez évident que les vaccins contre la Covid interfèrent avec le cycle menstruel. Reste à savoir exactement par quel mécanisme, et quelles répercussions cela pourrait avoir sur le long terme. En attendant, il est très important de déclarer les effets indésirables du vaccin, cela prend quelques minutes seulement et permet de renforcer la vigilance et l’attention portée à ces perturbations !

Téléchargez notre guide de déclaration des effets indésirables (PDF)

Sources :

Image mise en avant : Photo by Ed Us on Unsplash

Intervention de Corinne Lalo : 

Vidéo d’Aline Demolin « Le vaccin et le cycle menstruel »

ANSM : Suivi des cas d’effets indésirables des vaccins COVID-19 10/12/2021 – 30/12/2021

The Exposé, « Stillbirths & Deaths of Newborns have hit “Critical Levels” and Cases of Ovarian Cancer are at an all time high – Are the Covid-19 Vaccines to blame? »

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